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L'homme cet inconnu, d’après alexis carrel

Marque : PLON

Vendeur : LIBRAIRIE SANA

Description :

L'Homme cet inconnu, de Alexis Carrel Alexis Carrel est né à Sainte-Foy-Lés-Lyon le 28 juin 1873. Spontanément attiré par les sciences naturelles, il entreprend des études médicales. A vingt-trois ans, il est nommé interne des hôpitaux de Lyon. Libre penseur et sceptique, il a l'occasion, comme il accompagne des malades à Lourdes, d'assister à un miracle. La relation rigoureusement objective qu'il fait de ce cas dans une gazette de la ville lui vaut l'hostilité des milieux politiques, universitaires et hospitaliers, et compromet la suite de sa carrière. En 1904, il part pour le Canada, puis il gagne les Etats-Unis, et il reprend dans un laboratoire de recherches à Chicago les travaux qu'il avait commencés à Lyon sur la chirurgie des vaisseaux. En 1912, le prix Nobel de médecine récompense ses travaux. N'ayant jamais accepté d'adopter la nationalité américaine, il revient en France faire son devoir en 1914, et c'est également en France que le trouvent la guerre, la défaite et l'occupation en 1940. Il meurt à Paris, le 5 novembre 1944. Sa dépouille repose dans le petit village breton de Saint-Gildas. Pionnier de la chirurgie vasculaire, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1912, il est renommé pour son expérience du cœur de poulet battant in vitro pendant un temps très supérieur à la vie d'un poulet. S'étant fait mondialement connaître par la publication de L'Homme, cet inconnu en 1935, il plaida notamment pour l'eugénisme ainsi que pour une politique nataliste. L'Homme, cet inconnu et l'eugénismeEn 1935, il publie L'Homme, cet inconnu, qui est l'objet de multiples traductions et rééditions, et dont le succès mondial durera jusqu'aux années 1950. Il estime dans cet ouvrage qu'il « faut établir des relations nouvelles entre les hommes [et] tirer l'individu de l'état de diminution intellectuelle, morale et physiologique amené par les conditions modernes de la vie. De développer en lui toutes ses activités virtuelles. De lui donner la santé, et présente un programme en plusieurs points : « substituer des concepts scientifiques de la vie aux anciennes idéologies ; développer harmonieusement dans chaque individu toutes ses potentialités héréditaires ; supprimer les classes sociales et les remplacer par des classes biologiques, la biocratie au lieu de la démocratie ; rendre les hommes aptes à se conduire rationnellement : la fraternité, la loi de l'amour ; le but de la vie n'est pas le profit. Estimant que « la sélection naturelle n'a pas joué son rôle depuis longtemps » et que « beaucoup d'individus inférieurs ont été conservés grâce aux efforts de l'hygiène et de la médecine », il affirme que l'eugénisme est indispensable pour la perpétuation d'une élite possédant une connaissance globale de l'homme. Celle-ci pourrait changer profondément la société moderne et ainsi permettre aux hommes de se développer indéfiniment, en gardant son intelligence et son sens moral. Pour ce, il propose d'abord un eugénisme volontaire. Il indique que « par une éducation appropriée, on pourrait faire comprendre aux jeunes gens à quels malheurs ils s'exposent en se mariant dans des familles où existent la syphilis, le cancer, la tuberculose, le nervosisme, la folie, ou la faiblesse d'esprit ». Il y plaide aussi pour un eugénisme que l'on qualifie aujourd'hui de négatif, c'est-à-dire l'élimination pure et simple d'humains qu'il estime indésirables à son projet de « restauration de l'homme dans l'harmonie de ses activités physiologiques et mentales » dans le but de « changer l'Univers ». Ainsi, dans le chapitre VIII Reconstruction de l'homme, sous-chapitre XII Le Développement de la personnalité, il propose le (re-)conditionnement par le fouet et l'euthanasie pour les plus criminels, même s'ils sont aliénés.